Nos amis les monstres de poche

Bientôt le portage switch de Pokemon va arriver, devrais je même dire déferler dans nos salons. C'est pour moi l'occasion de partager avec vous ma prise de contact avec cette saga qui s'est imposée au fur et à mesure du temps à de nombreux gamers en développant un aspect stratégique et en n'oubliant jamais que l'important c'est de s'amuser.
Satoshi Tajiri
Rappelez vous, nous sommes en 1999 et nous entendons parler d'une folie de chez nos amis Japonais, des petits monstres qui se mettent dessus joyeusement de façon très kawai...  Véritable cataclysme depuis deux ans au Japon, les créations de Satoshi Tajiri font la part belle aux collectionneurs et aux compétiteurs. Partant de sa passion pour les insectes, ce diplômé du Tokyo National College of Technology, fonde un magazine de jeux vidéo puis un studio qui portera le même nom, "Game Freak" Il découvre en 1991 les possibilités offertes par la console portable de Nintendo, en particulier le câble link et développe les Pokemons. Sur les sept ans que lui prendront le développement de son idée, il fera connaissance avec un certain Shigeru Miyamoto.
Attrapez les tous attrapez les tous...
Truffé de bonnes idée, le jeu, enfin les versions du jeu feront un carton, plus de 30 millions d'exemplaires pour les versions bleues et rouges... (oui oui on parle là de meilleur vente de rpg sur la console l'air de rien)
Mais quelles sont ces bonnes idées? Premièrement, les jeux ont été accompagné d'une série animé vraiment sympathique qui permettait de développer un attachement avec les personnages de la série et surtout de relancer l'intérêt des joueurs pour l'une des 150 (151) espèces à collectionner. De plus les valeurs comme le courage, l'amitié, le travail et le respect rendaient l'animé très familiale. Les deux versions sont donc sorties avec des espèces communes à capturer mais aussi des exclusivités, ceci forçait donc les joueurs à faire des échanges entre amis, voire à acheter les deux versions (oui oui j'ai eu les deux versions...). Un système de badges permettait de ne pas faire du level up outre mesure et donc de tuer le jeu, les pokémons étaient limités par les badges obtenus, il fallait donc un minimum réfléchir et surtout monter une équipe afin de conquérir le titre de meilleur dresseur. La difficulté était bien dosée, facile d'accès, jamais frustrant et surtout jamais punitif. Normal me direz vous car il ne prenait toute sa saveur qu'une fois terminé, une fois que nous pouvions nous frotter à nos amis et devenir le meilleur dresseur du quartier ^^.
Pour moi, c'est un accident qui m'a amener à y jouer. Je regardais le phénomène de loin, moi j'étais un vrai gars de la street, je me tapais sur king of fighter et j'avais mon 50 cm3...
Bref, je suis tombé sur une publicité et le dessin animé puis j'ai imaginé le jeu, je pensais qu'il ressemblerais à un smash bros (oui j'étais un visionnaire, vu qu'à l'époque le jeu n'était pas encore disponible sur le N64...) J'avais regardé dans un magazine les différents monstres et je me voyais avec mon Kicklee et mon Tygnon en train de "rule the game". (à l'insouciance de la jeunesse...)
Je vais donc demander à ma mère de me l'acheter, ce qu'elle fait, elle me prend la version bleue, celle avec le Tortank dessus, je me jette dessus et là... C'est l'ascenseur émotionnel. Entre la petite vidéo d'intro et le plan "push start" avec le thème mythique et les premiers combats... Du tour par tour, des animations très basiques (en même temps on était sur game boy...) Exit mes rêves de combats dynamiques tout à coup je me sens mal je m'efforce néanmoins à continuer car je sens le regard de ma mère qui vient de payer le prix fort pour me faire plaisir. Puis, la magie opère, lentement, mais surement, les musiques  y sont pour beaucoup, merci mr Junichi Masuda. Passant de la route de Jadielle aux thèmes de combat, on se sent vraiment pris dans un tourbillon, développant presque une relation avec nos amis virtuels. La course à la puissance cède quelque fois sa place à l'aspect physique du Pokemon (oui oui j'ai bien monté un Rondoudou niveau 100 ...) On se surprend à transpirer à grosses gouttes lors d'une tentative de capture de Pokemon. Et c'est avec un réel plaisir que l'on retrouve les infirmières Joelle et tout l'univers si savamment mis en avant dans la série animée. Je disais plus haut que l'intérêt de ce jeu résidait dans l'après end game. Mes souvenirs ne peuvent que confirmer ceci, la joie d'avoir monté plusieurs Pokémons niveau 100, d'avoir farmé les bonbons afin de monter leurs stats en recommançant X fois le jeu, d'avoir rempli mon Pokedex avec les 150 Pokémons plus le bonus "Mex" introduit par Shigeki Morimoto pour le personnel de Game Freak ^^. Je me souviens de concours organisés par des enseignes de jeux et de jeux vidéos pour obtenir le mew, de concours pour se frotter aux "Régis en herbe" mais surtout de l'effervescence que cette saga a créée avec des graphismes finalement très légers mais surtout un Gameplay innovant, la marque de fabrique des hits Nintendo.
Junichi Masuda
En plus d'un concept et d'un jeu de qualité, on ne peut que reconnaitre à Nintendo une communication et un support sans égal. Dans notre région qui n'était pas fan des rpg, ni spécialement attiré par les collections et des graphismes simples, la firme Nippone va sortir le grand jeu. Impossible de ne pas en entendre parler, entre les jouets, les livres, l'animé et les supports Game Boy, tout est fait pour rendre le projet intéressant aux yeux des joueurs Occidentaux, notamment aux joueurs Français. Car les deux personnages que nous connaissons sous les noms de Sasha et Régis devaient de bases se nommer Satoshi et Shigeru, mais dans un effort de localisation ils seront renommés (référence à "Régis est un con"). De la même façon des noms comme Racaillou et Piafabec seront choisis pour leur sonorité plus Française et provençale.
Shigeki Morimoto
Pour moi les versions bleue et rouge ont été mon premier contact avec la sage et quelque part le meilleur, nostalgie aidant bien entendu. On parle quand même d'un jeu noté comme étant le 52 ème meilleur jeu par l'official nintendo magazine. C'est pour cela que j'attend avec impatience les versions switch mais quelque part rien ne pourra jamais effacer ces merveilleux souvenirs que j'ai partagé avec mes amis GossGeg et Laurent à l'époque.
©LP'C
©Nintedo
©Gamefreak
©DR

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