Love Hina le rêve de tous les étudiants

L'été, les longues nuits chaudes, les festivals, les sorties entres amis, copines, famille. La période idéale pour se rappeler le bon vieux temps, celui qui nous a vu essuyer les bancs des écoles, lycées, facultés, etc... La nonchalance des 90 % du temps et le surmenage sur les dernières 48 heures pour les TD et les partiels... Mais aussi étonnant que cela puisse paraître, un manga reste attaché à cette période et à ces souvenirs, "Love Hina". 

L'histoire en 14 tomes publiés chez Pika Edition et écrit par Ken Akamatsu, m'a en effet accompagné pendant plusieurs années mais surtout pendant les années Bac et Faculté. J'identifie donc ce titre qui est une comédie sentimentale teinté d'un soupçon de coquineries et surtout d'une bonne dose d'humour. Le tout porté par un trait simple, dynamique, efficace. La galerie de personnages permet de satisfaire les gouts de tout un chacun, de l'écolière timide, l'étrangère délurée (hm faut il y voir un sous entendu de l'auteur vis a vis des étrangères? ;p) à la kendoka, en passant par la jeune femme libre et l'étudiante parfaite... Tout ce beau monde cohabite, oui j'ai bien dit cohabite et c'est ce côté "auberge espagnole" (très en vogue dans les médias dans les années 2000) qui épice un peu ce shonen. Les plans sont finalement assez classique si l'on compare à de nombreux titres récents, le fan service est assuré et les stéréotypes sont bien présents. Les valeurs mises en avant restent très classiques, le sens du devoir, l'engagement, l'amitié, le travail, la responsabilité. Mais jamais le titre ne se prend au sérieux et n'envisage de remplacer les cours ou autres professeurs moralisateurs. Les personnages sont entier, avec leur qualités et leurs défauts. Cette formule nous tient en haleine et c'est sans aucune peine que l'on arrive au terme des 14 livres. Le titre est à l'image de ses opening et ending, un mélange de dynamisme et de tendresse. (Car oui il existe une série animé et des oav's que je vous conseille également, quand il y a de la quantité il ne faut pas bouder son plaisir ^^)
Opening, sakura saku par Megumi Hayashibara


Ending, Kimisae ireba par Megumi Hayashibara

L'auteur Ken Akamatsu nous régale dans ce titre. Né le 5 juillet 1968 dans la préfécture d'Aichi, il se présentera deux fois au concours d ela prestigieuse unversité de Tokyo Daigaku aka Todai (ce qui explique peut être certaines choses concernant un certain Keitaro Urashima...) Il finit par intégrer la faculté de Chuo et se consacre à la littérature. Rapidement le manga va prendre une place importante pour lui et il va se faire connaitre sous le nom de "Awa Mizuno". Il remportera le prix du Shonen Magazine avec "A Kid's Game for One Summer. La Kodansha va alors le repérer et lui proposer de travailler à la fin de ses études. Il va créer "Ai non stop" ( en 9 volumes) une comédie pantsu (les personnages apparaissent dénudés, en sous vêtements) qui rencontrera un succès mitigé. En 2001 il va recevoir le prix manga Kodansha catégorie Shonen pour "Love Hina". En 2003 il va lancer "Le Maitre Magicien Negima", reprenant les bases qui ont fait le succès de "Love Hina" et y incorporant de la magie (effet Harry Potter oblige), ne les ayant pas eu en main je ne peut donner mon avis au sujet de ce titre. Le seul indicateur que j'ai étant le nombre de tome (38) ce qui me laisse à penser que le titre possède d'indéniables qualités car j'imagine mal les éditeurs poursuivre un récit qui ne rencontre pas son public.

Pour en revenir à son oeuvre "Love Hina", le mélange est un concentré de tout ce qu'il faut intégrer à un titre pour connaitre le succès. De nombreux passages présentent un aspect du Japon que les gens ne connaissaient pas nécessairement (Onsen, Baito, Izakaya, le système scolaire...). Le dépaysement est garantit pour tous les lecteurs. Les personnages sont très attachants et on peut retrouver dans son récit des parts de sa vie, et si certaines scènes semnblent si authentiques c'est qu'il s'est inspiré de son vécu et des propres expériences pour nous proposer un titre intéressant. Visuellement on ne peut que se satisfaire de son travail, les personnages sont "charmant/es, les planches dynamiques et l'on peut remercier son expérience en tant que "Betty"( sous ce pseudonyme il a exercé dans le cercle de doujinshi hentai). Comme je le disais précédemment, le titre ne se prend pas pour autant au sérieux, on y trouve au contraire une petite pointe de folie avec des histoires qui nous plongent dans les jeux d'héroic fantasy ou dans des périples qui finalement sont de bons pretextes pour maltraiter (mais avec beaucoup d'amour) le pauvre Keitaro Urashima.

Dans les premières pages on pense de suite à Maison Ikkoku, puis l'histoire se met en place et l'auteur prend ses marques, pose son cadre plus précisément et c'est un vrai déluge de quiproquo, de concours de circonstance et de gaffes. J'en pleure encore de rire rien que d'y penser. En plus, pour nos amis capable de lire le Japonais peuvent lire directement les 14 tomes sur ce site. Les mangas sont disponible en lecture gratuitement et différentes offres permettent de les télécharger, les auteurs sont rétribués avec un système de publicité. 
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